La Perle Noire
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 Histoires "courtes"

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farfaday [L.P.N]
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MessageSujet: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeJeu 2 Nov - 16:52

La nuit était noire, la lune pleine, mais l'amoncellement des nuages orageux ne laissaient pas filtrer sa pâle lueur...Il était impossible de discerner la moindre chose dans cette obscurité latente...
Contrairement à la plupart des tempêtes qui traversaient l'archipel, celle qui semblait approcher n'apportait rien de moins que des vagues d'air froid, glacial même...Le signe d'une perturbation climatique d'une ampleur jusqu'alors jamais vue.
En prévision de cette tempête, tous les bateaux avaient quitté leur mouillage afin d'espérer survivre à la furie de l'océan. Seuls quelques rares embarcations de faible tonnage étaient restées sur l'île, car elles n'étaient point faites pour voguer en pleine mer...
Dans le port, tout était mort, les portes barricadées, la population s'apprêtait déjà à subir le choc de la nature avec son sang froid habituel (quoiqu'avec la température, il était surement plus glacial qu'autre chose...)...Afin de s'immuniser au froid pénétrant s'infiltrant dans les bâtiments par le biais de bourrasques d'amplitude croissante, les couches de vêtements s'accumulaient sur la peau des personnages, au point d'en faire des porte-manteaux ambulants...
La nuit s'avançait, le temps s'écoulait lentement pourtant (synonyme d'un froid pénétrant)...Cela faisait déjà quelques heures que le vent soufflait. Mais depuis quelques minutes, les enseignes des diverses boutiques ne grinçaient plus, prise par la glace...Quelques badauds, poussés par la curiosité, pointèrent leur nez dehors: des stalactictes s'étaient accumulées au point que les enseignes elle-même n'étaient plus visible...Peu leur fallut pour prendre la décision de retourner dans leurs abris sommaires, leurs membres commençaient déjà à s'engourdir tandis que la chaleur de leur corps s'évanouissait...Mais leur instinct de survie et les feux de cheminée allumés leur rendirent leurs couleurs.
Le froid grandissait, les habitants tentaient de colmater les trous et d'enrayer l'arrivée du froid dans les bâtiments à l'aide de tout ce qu'ils pouvaient trouver. Le goudron, principalement, fut utilisé pour coller sur les vitres des couches de draps par dessus lesquelles furent clouées d'autres planches...Les rebords des portes eux-aussi furent enduits de cette substance: elle permettait d'isoler les bâteaux afin que l'eau ne pénètre pas, elle ferait de même avec le froid...

Il est difficile de conter la tourmente de ces personnes. Cependant, les esprits n'oubliraient jamais ce qu'ils virent une fois la tempête partie...Cela faisait déjà deux jours qu'elle soufflait lorsqu'aucun son ne se fit attendre, le calme avant la tempête en quelque sorte...Ceux qui aviaent survécus pourraient reprendre une vie normale, ou du moins essayer. Et surtout, oublier, oui oublier, car la vision d'horreur qui les attendaient à leur sortie fut gravé à jamais dans leur mémoire...

Avant, la ville se découpaient en 3 parties, la ville haute accueillant les riches et les dirigeants, la ville basse, repaire de personnalités moins recommandables, lieu de vie où se trouvaient les bars et hôtels de la ville. Enfin, restait le quartier du port...Ce quartier comprennait les divers hangars nécessaires au stockage des marchandises, la capitainerie, le chantier naval, le fort et la rade, protégée de la mer par une digue qui brisait les vagues de la seule entrée de l'anse de ce port naturel, qui fut aménagé pour recevoir des bateaux de fort tonnage et qui fut agrémenté de nombreux quais.
Désormais, la ville revêtait un aspect tout autre...
Les bâtiments en hauteur ressemblaient à des scultures de glace, dont seule la fumée des cheminées trahissait la vie qui survivait en son sein...La ville basse, elle, avait souffert...A la différence des maisons de riches, ici la pierre n'était pas omniprésente, et la multitude de maisons de bois était en ruine. Seul un esprit d'entraide avait permis à leurs propriétaires de survivre dans les maisons en pierre du quartier qui les avait accueilli lorsque le vent avait pris de l'ampleur et commençait à en arracher les toitures...Des pâtés de maisons était ainsi jettés à terre, recouverts de neige et de glace...
Quant au port, il ne méritait plus cette appellation. Même si les quais avaient survécu, les hangars eux avaient été mis à bas par la puissance destructrice de la tempête...La digue, elle, ne pouvait être discernée parmi les icebergs qui parsemaient la baie...Et pour cause, seuls subsistaient quelques tronçon de ce magnifique ouvrage de pierre, symbole de la maîtrise de l'homme sur les éléments de la mer...
Pourtant, ces glaçons avaient quelque chose de singulier, leur couleur leur donnait un autre aspect...S'aventurant sur la couche de glace qui s'était formé sur l'eau calme de l'anse, un groupe de pêcheurs s'approcha de ces blocs de glace, afin de déterminer l'origine de cette teinte étrange. Mal leur en pris...
Ils furent les premiers à savoir. Certains tombèrent à genoux, versant de chaudes larmes à la vue de ce qui était pris au piège de la glace, tandis que d'aiutres examinèrent les autres icebergs avant d'aller chercher des pioches pour dégager le contenu du contenant...

S'attelant à retirer la glace qui les séparait du secret des icebergs, ils faisaient montre d'une rage et d'une détresse qui en aurait effrayé plus d'un, il fallait voir avec quelle violence ils maniaient leurs pics sur la substance gelée, jusqu'à ce qu'un éclat de glace se détacha, mettant à nu un morceau de bastingage...D'autres coups permirent de dégager un peu plus du bateau prisonnier...Et des heures plus tard, ils pénétraient dans la cale. Celle-ci avait été isolée à l'aide de goudron de l'extérieur, aussi ils n'y trouvèrent qu'un espace vide. S'engageant à l'intérieur munis de torches, les cadavres de l'équipage, blottis les uns contre les autres, étaient regroupés autour des restes d'un feu, qui semble-t-il, avait du s'éteindre il y a bien longtemps...Mais qui mourut le premier? Le feu ou l'équipage? Peu importait. Désormais, la seule chose qui comptait était de rendre à ces hommes leurs derniers devoirs.

Alors qu'un timide soleil s'élevait au zénith, les villageois dégagèrent les cadavres et les emmenèrent sur la terre ferme. Le froid avait été si intense que la terre ne pouvait pas encore être creusée, mais lorsque le soleil fournit enfin la chaleur de ses rayons, un dernier hommage leur fut rendu, à eux les matelots qui avaient trouvé la mort en ces funestes jours...Une stèle fut élevée au cimetière, et une autre à l'entrée du port.

La mer avait démontré sa puissance, nul ne devait l'oublier...
Toi qui voue ta vie à la mer, n'oublie jamais que la mer peut te la prendre...
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dragon64
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeVen 3 Nov - 10:01

mes yeux !!!!! lol!

ça fait mal aux yeux de regarder un écran aussi fixement, avec une écriture en italique..... ^^

ça a dû prendre du temps pour faire ça ? ^^

sinon il est pas mal Very Happy

excellement bien descripté, on se sent dans l'ambiance......

par contre ta oublié de dire qu'ils attrappaient un petit rumeu tongue
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Sgnos
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeVen 3 Nov - 12:30

011 lol!

Non je rigole.Je ne dit que trois smilies 02 05 07
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farfaday [L.P.N]
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeVen 3 Nov - 13:29

Disons que sur ogame, seuls les discours sont écrits de manière normale (quoiqu'en couleur, une par personnage) et tout ce qui est descriptif etc, bah c'est en italique rabbit
on change pas une équipe qui gagne Wink

Bon par contre en général, il y a toujours une petite morale avec ^^

Désolé pour tes yeux dragon64, mais si t'es vraiment du 64 15 , bah un compatriote te remercie d'avoir tout lu et s'engage à choisir une couleur moins aggressive pour la prochaine histoire ^^ (s'il y en a une qui va mieux lol)

Pour le rhume, bah j'en ai un, alors je me suis dis que ce serait dommage de leur faire attraper froid 01

Barbarossa:
meiux vaut deux fois qu'une, jamais deux sans trois, donc c'est le minimum syndical 70
allez zouh, je te suis Wink 62

Mais je ne sais pas si c'est l'alcool, mais je vois 5 smileys What a Face
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dragon64
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeVen 3 Nov - 16:16

mdr

non la couleur bleu me va, mais c'est comme tu veux, je vais mi abitué facilement ou durement mais j'y arriverai Smile

oui je suis bien du 64 Very Happy

à la votre 07 07 07 07 07
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farfaday [L.P.N]
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeLun 6 Nov - 4:28

An de grâce 1642.

La guerre franco-espagnole continuait comme à son habitude.
Cela faisait plusiseurs années que les campagnes de pêche au large du Terre-Neuve(Groenland) se succédaient aux campagnes au large des côtes atlantiques...Revenant de près de 6 mois de voyage, les navires étaient déchargés de leur chargement de morue salée, et armés pour la guerre.
Les maisons des armateurs, abritant les familles des pêcheurs, possèdent une tour qui dépasse de la toiture permettant d'observer la mer et le retour au pays des époux et parents...Mais en ces années de lutte, le retour n'était que provisoire.

Nous sommes à St Jean de Luz(Donibane Lohizune en Euskera), Pays Basque, premier port en baie fermée d'accès protégé par un fort, construit sur ordre du roi et sur plan de Vauban. Situé à moins de 15km de la frontière espagnole, cette ville de pêcheur était un avant-poste crucial pour la couronne de France dans le contrôle des eaux française du côté Atlantique...
La ville, vivant de la pêche tout comme la plupart des villages côtiers de l'époque, d'Hendaye (Hendaïa) à Bayonne, plus au Nord, bastion français et siège des garnisons d'infanterie et d'artillerie.

L'hiver se terminait et laissait place au printemps. Comme toujours, la chaleur était au rendez-vous. A l'image des soldats, les familles de pêcheur se relayaient des tours de garde, guettant avec obstination le retour du navire qui ramènerait leurs proches près d'eux...
Et lorsque ce jour arriva, les familles se pressèrent sur les digues et à l'entrée du port, alors même que le bateau n'avait pas encore fini ses manoeuvres pour le mouillage.
En ces temps où la pêche était prospère, des dizaines d'armateurs faisaient vivre la ville. Tout ceci donnait donc à la ville une vie incroyable lorsque les bateaux revenaient. Certaines familles s'aggrandissaient d'ailleurs d'un nouveau membre pendant les campagnes de pêche, fruit du bonheur issu des retrouvailles.

Cela faisait une semaine que les navires étaient tous rentrés. Tandis que les équipages redécouvraient les plaisirs de la terre ferme, le chantier naval, lui, ne cessait de travailler. Il fallait remettre à neuf les bâtiments, réparer les diverses avaries, et surtout, les armer...La campagne maritime allait reprendre, tous les bâteaux seraient réquisitionnés pour servir les intérêts de la couronne. Ce port était si actif, que côté espagnol, on l'avait surnommé "le nid de vipère". Ces fiers marins menaient la vie dure à leurs compères espagnols, dont le port de même type le plus proche n'était autre que San Sebastian, situé à une trentaine de kilomètre côté espagnol...Cela laissait donc le temps aux navires d'effectuer leurs missions et de retourner à l'abri du port (et du fort)...Du moins en théorie.

Les navires étaient fin prêts. Le gouverneur du fort, informé par missive d'un convoi espagnol revenant du nouveau monde se dirigeant vers San Sebastian, donna l'ordre de se substituer à la flottille d'escorte qui partirait à son encontre afin de s'assurer qu'elle arrive à bon port. La flotille prit donc le large et se porta à son encontre, arborant le pavillon espagnol.
Le temps était au beau fixe, une brise légère venait du sud, apportant un peu de chaleur à cette fraîche matinée. Habitués à naviguer contre vents et courants, les vaisseaux avançaient, tandis qu'une dernière vérification de l'armement s'effectuait sous l'égide des capitaines. Les vigies ne signalaient rien, aucun vaisseau en vue. Et le temps s'écoulait.
Les navires venaient de dépasser la Concha, délimitant la frontière entre les deux royaumes, à l'embouchure de la Bidasoa...La flotte s'éloigna des côtes pour passer inaperçu, et maintint son cap. Midi pointait le bout de son nez, et selon les calculs du commandant de la flottille, San Sebastian se trouvait à leur niveau. Désormais, il n'était plus question d'échouer. Les navires arborèrent le pavillon espagnol, et les soldats français envoyés pour la prise du navire troquèrent leur tenue bleu royal contre celle du Royaume des Espagnes.
La tactique était simple. Les vaisseaux s'approcheraient, l'équipage parlerait basque (San Sebastian et Saint Jean de Kuz faisant parti du pays basque) et les soldats ne parleraient pas, sauf ceux qui savent parler espagnol de manière courante, laissant au capitaine le soin de traiter avec le capitaine ennemi, l'encourageant à faire monter les soldats sur son vaisseau, facilitant ainsi sa capture.

Désormais, le soleil se couchait, cédant sa place à un croissant de lune et à un ciel scintillant d'étoile. Une belle nuit. L'armada continuait son voyage en eaux espagnoles, lorsque la vigie signala les feux de navires en progression rapide.
Branle bas de combat, l'équipage, réveillé à la va-vite, se mit en place, armes prêtes. Les fanions permettant de repérer les navires avaient été éteints à la tombé de la nuit sur tous les navires afin de ne pas attirer les soupçons. Difficile pourtant de discerner sous quel pavillon naviguait ce groupe de bateaux. La pâle lumière céleste ne permettait pas de reconnaître les couleurs des drapeaux déployés en poupe et sur les mâts...La tension montait tandis que les mains se faisait plus pressantes sur les poignées des râpières et autres sabres et haches d'abordage. Les canons avaient été chargé par précaution, et les mousquets fournis à l'équipage planqué dans la cale.

On apercevait désormais à travers la lunette la mer qui se fendait sur la coque des autres navires.Etait-ce l'escorte espagnole? La mission avait-elle échoué? Dans peu de temps, la réponse leur parviendrait...

Cependant, dans la profondeur de la nuit, un éclair déchira l'obscurité et un son se fit entendre...Un bruit familier qui fit naître l'inquiétude chez l'équipage. Le bruit d'un canon venait de se faire entendre...Cependant, le tir avait été déclenché de l'autre côté des navires, de sorte que le coup de semonce n'avait pas du leur être adressé...Et pour cause, peu de temps après, une canonade bien plus impressionante se fit entendre, partie de navires jusqu'alors invisibles, puis le bruit d'un mât qui se brise. Le vaisseau amiral venait de perdre son mât principal. D'autres explosions retentirent sur son pont, illuminant le navire, et le pavillon qui battait en son sommet fut révélé: ce n'était point le drapeau blanc à fleur de lys, ni le drapeau bleu, mais le drapeau anglais qui tronait sur le fier navire de combat. Les anglais, que pouvaient-ils bien faire ici?Peu importait, ils se battaient en eaux espagnoles, et ceci n'était pas bon signe pour le succès de leur mission...

Pendant plusieurs minutes, la flotte anglaise, composée de 3 frégates poursuivit les navires qui naviguaient comme les français, tout feu éteint, navires dont on ne pouvait observer la présence qu'à la lueur des flammes sortant de la gueule de leurs canons et aux explosions qui surgissaient sur leurs coques et sur les ponts...Ces navires étaient semblables à ceux des français, de tonnage moyen, disposant tout au plus d'une dizaine de canons, et dirigés par une frégate mieux équipée pour la guerre. Cependant, malgré les dégâts infligés aux anglais lors de la première salve, les anglais n'en conservaient pas moins l'avantage de la puissance de feu. Tandis que les caravelles du nouveau monde faisaient voile loin de la bataille, protégées par les navires d'escorte qui se mirent en couverture, les anglais, enfin parvenu à leur hauteur, engagèrent le combat.
Leur cible principale était le navire amiral espagnol, dont l'anéantissement assurerait la victoire sur les autres navires. Oeil pour oeil, dent pour dent, les boulets chaînés furent chargés dans la gueule des canons pointés en direction des mâts, et la précision des tirs fit qu'une seule salve fut nécessaire pour immobiliser le navire. Le carnage pouvait commencer.
Les canons, chargés de mitraille, visèrent au niveau du pont et décimèrent l'équipage. Les anglais ne se souciaient guère de leurs pertes, et se rapporchaient de leurs adversaires afin d'augmenter leur puissance de feu, tandis que leurs soldats se préparaient sur le pont pour un éventuel abordage. Agacé par les tirs de moindre puissance des plus petits navires, un des capitaines anglais ordonna de faire voile vers tribord, manoeuvrant ainsi comme s'il leur rentrerait dedans, permettant à ses soldats de supprimer les équipages et aux canoniers de supprimer les embarcations...Mal lui en prit.Les navires de moindre tonnage se jouèrent du vent pour l'éloigner, avant que l'un des leur, virant de bord, ne se mette en travers de sa route, se mit en panne et se laissa emporter par son inertie...Subissant de plein fouet la salve anglaise par la proue, le navire donna du gite, mais tint bon. Même si la proue avait souffert, gouvernails, canon et équipage étaient en état de marche, et lorsque la frégate leur passa devant, manquant de leur emboutir la proue, les canoniers se tinrent prêt à faire feu, et délivrèrent avec hargne la dernière salve du bateau, qui ne supporta pas les vibrations de la canonade, et s'enfonça par l'avant dans l'océan, non sans avoir réussi un coup de maître: le gouvernail de la frégate était désormais hors service, et celle-ci ne pouvait plus manoeuvrer. Le navire était donc perdu en ces eaux ennemis.Le navire fut immobilisé et les canons et soldats se tinrent prêt à faire feu, attendant la fin de l'attaque pour être secourus.

Si une frégate venait de subir un triste sort, les deux autres n'eurent pas ce problème. Seuls quelques navires restaient encore, engageant le combat sporadiquement, n'osant s'approcher trop des navires anglais dont ils craignaient la puissance de feu. Un dernier assaut fut donné lorsque les autres bateaux revinrent en soutient, mais ils furent balayés, non sans recevoir quelques boulets ravageurs au niveau du pont et de la ligne de flottaison, mais les voies d'eau étaient aisément réparables, étant donné la profusion de planches mis à leur disposition par les débris des autres navires.

Les réparations allaient bon train, une des deux frégates s'occupait de charger les membres de la troisième frégate, lorsqu'une explosion fit retourner les têtes des équipages des deux frégates, immobilisées par le transbordement des vivres et munitions. Un craquement se fit entendre, puis l'incendie prit des proportions énormes, se propageant à tout le navire, qui illumina la mer. La soute de munitions venait d'exploser, sabotée par un intrus qu'une fuite hative et un plongeon rapide dans l'eau protégea de la déflagration... Pris de court, l'équipage embarqua et se prépara à affronter ce nouvel ennemi, dont ils s'attendaient à voir poindre le nez prez du brasier. Aussi la première détonation, atteignant leur proue, ne fit pas que les surprendre...3 navires de faible tonnage, arborant fièrement le pavillon espagnol, fournissaient un feu nourri à leur encontre...Le navire allait se mettre en mouvement pour les intercepter, lorsque les liens les retenant à leur autre frégate se tendirent et firent pencher le navire. D'autres navires venaient de se dévoiler, de même tonnage, et faisaient feu en dessous de la ligne de flottaison du bateau immobilisé et dépourvu d'équipage. Le capitaine de la frégate survivante, comprenant le stratagème, visant à entraîner au fond de l'océan les deux navires en même temps, ordonna aux membres d'équipage de couper par tous les moyens les cordes, quitte à employer les canons pour s'en défaire...Ce qu'ils firent. Des pans de la coque du navire voisin volèrent en éclat, et les point d'attaches furent éliminés. Désormais, le navire pouvait sombrer, peu leur importait.
Mais l'agitation, qui régnait et accaparait les esprit, leur voila les yeux, tant et si bien qu'ils ne virent pas la frégate qui s'approchait par leur poupe...Lorsque la vigie l'aperçut, il était déjà trop tard, une rafale de mousquet venait d'abattre les officiers de bord, et des grenades (boulets à mèche) roulaient déjà sur le pont du bâtiment, liquidant nombre d'entre eux en explosant, agglutinés sur le pont par manque d'espace. Le navire avait déjà été abordé. Les soldats intrus, réfugiés dans la poupe, arrosèrent l'équipage qui monta à l'assaut, pensant pouvoir s'en prendre à cette poignée d'hommes...C'était sans compter sur le feu nourri qui les atteint de leur propre frégate, celle dont le gouvernail avait été brisé et brisa leur élan.
C'en était trop, l'équipage se rendit à l'ennemi, qu'il prit pour des espagnols.

Faisant voile à toute allure, la flotte vogua vers San Sebastian, laissant quelques membres d'équipage manoeuvrer le dernier navire en état de naviguer, et chargé du pillage des soutes...
Les caravelles furent interceptées plus rapidement que prévu. Faisant mouillage dans une crique dont l'accès était presque invisible, elles se mirent en route lorsqu'elle aperçut les navires battant pavillon espagnol, et furent repérées par les vigies.
Les capitaines, trop heureux d'avoir une escorte et de savoir la menace anglaise hors d'état de nuire, s'empressèrent d'accepter de recevoir des soldats pour le bon déroulement de la dernière partie du voyage. Après quelques palabres et échanges de point de vue, il fut convenu de s'éloigner des côtes où d'autres navires hostiles pourraient les attendre. Tant et si bien, que les eaux françaises furent bientôt atteinte sans que nul ne soupçonne quoique ce soit.
Et la dernière phase du plan fut mis en oeuvre. La frégate précédemment capturée rattrapa les navires. Les espagnols, trop inquiets , se ruaient sur les bastingages pour voir de leurs yeux le pavillon ennemi, et la mission se termina. Les capitaines furent pris en otage et les équipages désarmés sans coup férir, trop surpris pour réagir, tant et si bien que nul ne fut blessé. Le navire anglais s'intégra à la flotte, puis les pavillons français furent hissés, accablant d'autant plus les capitaines espagnols, qui se demandaient encore ce qu'ils avaient fait au bon dieu pour subir tout ça. En effet, ils virent les prisonniers anglais, remontés des cales pour les exhiber aux yeux ébahis des espagnols.

En ce jour de grâce, aucun français n'était mort, quelques soldats avaient été blessé, mais leur abordage sur la poupe avait été un franc succès. La prise était plus importante que prévue. En plus de la prime de mission, la couronne s'engagea personnellement à les récompenser pour leurs efforts et pour le navire anglais capturé. Et pour une fois, il leur accorda quelques semaines de répit supplémentaires.
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dragon64
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeLun 6 Nov - 8:22

je le lirai plus tard XD
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeMer 8 Nov - 2:17

sa me fait mal au yeux 37
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Carlos le terrible
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeMer 21 Fév - 16:02

Tes RP sont uper, mais ej n'ai pasle courage d'en faire d'aussi long pour te répondre...


Quelle uni tu joue à ogame???
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farfaday [L.P.N]
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeSam 24 Fév - 20:12

univers 10 Wink sous le même pseudo Wink
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeSam 24 Fév - 20:40

farfaday n'a pas le titre de ministre de l'orthographe pour rien Wink
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Carlos le terrible
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeDim 25 Fév - 20:08

Moi je joue uni 2...

Tu es classé comment en uni 10???
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farfaday [L.P.N]
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeLun 26 Fév - 17:19

dans les 450... en fait je vais dire que j'y joue par principe lol.
Plus de 2 ans de jeu, forcément on se lasse un peu...mais bon ^^ de diplomate je suis passé chef donc bon, je vais pas les lacher même si je ne suis pas autant présent qu'avant ^^ (pour preuve, avant je détenais 1/6 des messages postés...maintenant il y a 5 ou 6 membres qui sont presque à mon nombre de messages postés...)
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Carlos le terrible
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitimeMar 27 Fév - 4:04

D'accord, c'est vrai qu'on se lasse d'ogame un peu à la longue...
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MessageSujet: Re: Histoires "courtes"   Histoires "courtes" Icon_minitime

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